C’est la question que tout le monde nous pose. « Ca se passe bien? Pas trop difficile le retour ? »
4 semaines après avoir reposé les pieds en France nous sommes en mesure de répondre à ces questions.
Tout d’abord c’est fou comme on se réhabitue vite à la vie parisienne. Le métro, le Monop’, le téléphone, les vêtements propres… c’est comme si on avait quitté tout ça la veille. On retrouve ses réflexes immédiatement. Et on se rend compte que même les choses les plus banales nous avaient manquées finalement.
Et on revoit les amis, la famille, les ex-collègues… les déjeuners et les diners s’enchainent.
Et le boulot alors ?
Là en revanche nous sommes contents de ne pas avoir replongé immédiatement. D’abord on avait tous les 2 besoin de dormir et envie de se poser. 7 mois sans dormir plus de 4 nuits au même endroit ça fatigue. Pour autant, maintenant que la phase d’atterrissage est passée on sera contents de retravailler sans trop tarder. Et puis il faut bien payer les factures ! On a du faire 30 entretiens d’embauche à 2 en 4 semaines donc pas de problème de ce côté là. Au passage notre tour du monde est vraiment perçu comme un plus par les entreprises. Reste à trouver LE poste qui nous procurera autant d’adrénaline que ce voyage! Et oui désormais la barre est haute.
Que reste t-il de ce tour du monde ?
Des milliers de souvenirs et l’impression de mieux comprendre comment vivent les peuples du monde. Chaque jour on y pense, au détour d’un reportage sur le Lac Baïkal, de l’actualité dramatique du Japon ou d’une proposition de poste en Chine.
On a assez d’histoire à raconter pour endormir nos futurs enfants pendant longtemps.
Il reste également l’envie de repartir, pour des voyages plus courts, tant on a l’impression de n’avoir parcouru qu’un petit bout du monde. Notre prochain rêve : l’Antarctique. En attendant la baisse des prix sur les voyages spatiaux…
Finalement nous avons été contents de partir, contents du voyage et contents de revenir.
Vous l’avez compris, si c’était à refaire on le referait sans hésiter.
Le seul obstacle c’est le coût d’un tel voyage. Mais là aussi il faut relativiser car finalement ça ne coûte guère plus que le prix d’une voiture moyenne (par personne). Et comme à Paris on n’a pas besoin de voiture…
Et vous vous préférez faire le tour du monde ou rouler en Renault Kangoo ?